LES RELATIONS ENTRE LES MILLIEUX NATURELS ET L’ACTION DE L’HOMME :

 

DEFI LANCE AUX ACTEURS DU DEVELOPEMMENT EN AFRIQUE

 

INTRODUCTION

 

Lorsque j’ai reçu votre invitation et que j’ai appris que vos activités étaient orientées vers la mise en ouvre des projets et programmes de développement dans le tiers monde et plus particulièrement en Afrique, j’ai pensé partager avec vous mes réflexions sur les problèmes d’actualités qui préoccupent l’humanité et les acteurs du développement(les dirigeants politiques du nord et du sud, les responsables des institutions financières internationales, les militants de la société civile, les populations bénéficiaires du sud et contributrices du nord)  en ce moment dans le cadre de relations Nord-Sud.

En effet, les grandes préoccupations de la plupart des dirigeants et des acteurs de développement que vous êtes sont confrontés aux problèmes récurrents d’environnement et de développement durables , de géopolitique ou de géostratégie, de mondialisation, de commerce équitable ainsi que de gestion des conflits qui trouvent leurs origines dans la distribution inégale et dans la gestion inappropriée des ressources naturelles.

Mes réflexions sont fondées sur les connaissances théoriques acquises au cours de mes différentes formations scolaires et académiques ainsi des recherches effectuées dans ce cadre d’une part et de l’expérience professionnelle liée à la pratique sur le terrain et à la gestion des projets de développement pendant plus de vingt ans en Afrique et plus particulièrement au Rwanda d’autre part(voir mon CV) .

Dans cette exposé qui est loin d’être complet, je compte orienter mes réflexions sur deux axes à savoir:

-         L’interaction entre le milieu naturel et l’action de l’homme

-         Les mécanismes mis en place pour gérer cette interaction dans les rapports nord-sud

Le premier axe nous permet d’aborder d’une façon global les problèmes d’environnement et de développement durables en général avec des illustrations appliquées sur l’Afrique centrale et orientale.

Ce qui nous permet d’explorer sommairement les relations géostratégiques qui régissent les rapports Nord-Sud se traduisant à terme en ce qu’il est convenu d’appeler aujourd’hui l’aide public au développement.

Le deuxième axe nous permettra de comprendre comment cette aide publique au développement se met en place et plus particulièrement les mécanismes qui la régissent ainsi que le rôle que peuvent jouer certains acteurs comme les ONG dont votre association fait partie.

 

Vu sous cet angle, le sujet est très vaste et mérite beaucoup de temps. C’est pourquoi je me réserve le loisir de soulever plus des questions sans trop y répondre pour que le moment venu je puisse prendre le temps d’en discuter avec ceux pour qui le sujet aura suscité intérêt et auront souhaité approfondir l’un ou l’autre point.

Par contre, pour la deuxième partie je me permettrai d’ores et déjà de vous faire tenir un texte que j’ai préparé sur cette question  pour un autre public afin que vous puissiez situer votre action par rapport aux autres acteurs du développement.

 

LE MILIEU NATUREL

 

Le milieu naturel n’est autre que l’environnement dans lequel l’homme animal doté d’intelligence baigne tous les jours depuis son apparition sur terre.

Cet environnement est constitué de matière solide, liquide et gazeux. L’interaction physique et chimique des trois éléments sous l’animation des mouvements planétaires du soleil et de la lune ainsi que de la rotation  de la terre sur elle-même nous permet d’appréhender ce que nous voyons ; ce que nous nous sentons ; ce que nous touchons ;ce que nous entendons et ce que nous goûtons ; bref ce qui nous tombe sous les sens.

 

Ce milieu naturel peut être approché ou étudié sous son aspect spatial c’est à dire en essayant de regarder comment la terre(matière solide) se situe par rapport à l’eau (matière liquide) les deux étant entourés par l’atmosphère( matière gazeuse).

Cette vision des choses nous conduit à considérer la formation des continents et des océans ainsi que des mers.

Nous ne nous attardons pas sur cette question que la plupart des chercheurs n’ont toujours pas tranchée et qui fait toujours objet de discussion.

Ce qui est certain c’est que la formation des continents et des océans et surtout tels qu’ils nous apparaissent aujourd’hui n’est pas le résultat d’une baguette magique mais plutôt le résultat d’un long processus.

Ce qui implique que ce genre d’étude doit nécessairement être appréhendé aussi dans le temps.

Au point de vu structure, il y a eu, à une époque donnée, la formation des continents c’est à dire la séparation de la matière solide par la matière liquide.

Sous l’effet des phénomènes physiques et à des époques différentes, il s’est crée aux différents continents les grands ensembles continentaux à savoir les cuvettes, les volcans, les montagnes, les orientations hydrographiques, etc.

Ces grands ensembles sous l’influence chimique lié aux éléments véhiculés par les gaz de l’atmosphère ont été façonnés sous forme de reliefs tel qu’il nous apparaît aujourd’hui.

Comme ces gaz de l’atmosphère n’étaient pas de composition homogène ni dans l’espace ni dans le temps et qu’ils agissaient sur un milieu lui-même hétérogène dans sa composition et dans sa forme qu’est la croûte terrestre, leurs effets ne pouvaient pas être identiques.

 

C’est ainsi qu’à certains endroits, l’on voit des couvertures de sables que sont les déserts chauds, les couvertures de glasses que sont les déserts froids, des couverts végétaux verdoyants avec des arbres géants alors qu’ailleurs ce sont des arbres nains ; l’un et l’autre abritant des animaux plutôt herbivores alors qu’ailleurs l’on y trouve des animaux carnivores ou des insectivores, etc

 

Les données géologiques et morphologiques

 

En ce qui concerne le continent africain, l’on peut considérer trois grands bassins différents à savoir le bassin Ouest Africain dans lequel circule le fleuve Niger avec tous ses confluents ;

Le bassin du Tchad couvert par le lac qui porte le même nom et le bassin du Congo dans lequel circule le fleuve Congo(Zaïre) et ses confluents.

Ces grands bassins sont séparés par des ensembles montagneux qui à des époques différentes de l’histoire géologique  ont subits des transformations liées aux phénomènes volcaniques ou  à l’érosion des terres qui a produit des ruissellements participant ainsi au modelage du relief.

 

Du côte Est africain, il y a eu deux mouvements terrestres( création du Grand Graben Africain) qui ont secoué la croûte terrestre en créant deux lignes de fractures dénommées Rift Valley l’un orientale qui va de la Corne de l’Afrique(Mer Rouge)au nord jusqu’au lac Malawi au sud en passant par le lac Turkana et à l’est du lac Victoria.

L’autre occidentale qui se sépare du premier au lac Turkana au nord va jusqu’au lac Malawi où il rencontre le rift oriental en passant par le lac Mobutu, le lac Edouard, le lac Kivu et le lac Tanganyika. C’est la morphologie de ce Rift occidental qui est à l’origine de la région des Grands Lacs qui fait parle de lui depuis une dizaine d’années suite aux conflits et guerres s’y sont développées et qui continuent bloquant ainsi la mise en oeuvre des programmes de développement autrement conçus pour la région

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Dans la dépression du rift oriental, il s’est produit un volcanisme qui a été à la base des grandes montagnes que sont les monts Meru et Kilimanjadro qui atteignent  respectivement les altitudes de 4 700 m et 5 895 m.

Entre le rift occidental et le rift oriental la présence du lac Victoria le plus étendu au monde 70 000 km2 s’y impose et fait frontière entre le Kenya, la Tanzanie et l’Ouganda.

Du côté du rift occidental, s’est développé un volcanisme intense autour de la région des Birunga dont le Karisimbi(4 507 m)est couvert de neige toute l’année. C’est cet ensemble volcanique qui forme la frontière entre le Congo à l’Est, le Rwanda au Nord et l’Ouganda au Sud.

Le développement de ces ensembles géologiques et de ces reliefs s’est accompagné d’une orientation ou réorientation particulières du réseau hydrographique qui conduit certains cours d’eau à pendre tantôt une direction nord-sud pour se retourner vers l’ouest ou vers l’est tantôt pour reprendre une direction sud-nord.

 

Les données floristiques et faunistiques

 

En même temps, la végétation est passée de la forêt équatoriale dans le cuvette du fleuve Congo et sur les hauteurs à l’intérieur du grand graben africain, à la savane de l’Afrique Orientale ainsi qu’à la steppe dans les régions semi-arides du Nord et du Sud ouest du contient.

Cette variété floristique abrite une faune particulièrement dense et variée de grands mammifères comme les éléphants, les buffles, les rhinocéros, les zèbres, … de gibiers moyens comme les impalas, les taupis, d’oiseaux de toute sorte ainsi d’insectes quelques fois  nocives comme la mouche tsé-tsé.

La richesse de cette faune et de cette flore constitue une des ressources animales et végétales uniques en son genre au monde qui malheureusement restent mal exploitée faute d’équipement et de politiques adaptées.

 

Cette description passerait incomplète si elle ne tenait pas compte de la richesse développée autour du continent africain par les immenses plages qui constituent le point de passages entre la terre ferme et les océans dont les plus réputés sont les plages de l’Océan Indien au niveau de Mombassa au Kenya et de Dar-Es-Salam en Tanzanie.

Il est à signaler également que le sous sol de cette région de l’Afrique Centrale et Orientale et plus particulièrement du bassin du Congo qui touche l’actuelle République du Congo, le Soudan, l’Angola, l’Ouganda, la Tanzanie regorge de richesses minérales( diamant, pétrole, cuivre, or, coltan, …) qui appellent toutes les convoitises du monde et qui expliquent en grandie partie l’origine des conflits que connaît actuellement cette région.

 

Les données climatiques et hydrologiques

 

Le continent africain est également doté de climats variés allant du climat aride au climat tempéré en passant par le climat chaud et sec.

Les phénomènes climatologiques sont liés à la circulation atmosphérique qui règle les problèmes de saisonnalités qui eux-mêmes sont liés au mouvement de la terre sur elle-même et au tour du soleil d’une part et aux influences locales liées aux ensembles géologiques et aux différents reliefs d’autre part.

La partie nord de l’Afrique est soumise aux alizés qui sont les vents sec du  nord-ouest  qui entretiennent le caractère aride de cette partie du continent et qui se manifeste par la persistance du désert du Sahara.

Plus au sud du désert du Sahara, il existe une zone dite de convergence intertropicale qui coïncide avec la rencontre des alizés du nord-ouest et ceux du sud-ouest pour entretenir une zone pluvieuse liée à une montée dynamique des nuages qui forment les pluies.

Cette zone se déplace pendant l’année avec l’effet de la révolution de la terre autour du soleil baignant de pluies les régions qu’elle traverse.

C’est ainsi qu’une bonne partie de l’Afrique centrale et de l’Afrique orientale est soumise à une saisonnalité à quatre temps à savoir deux saisons de pluies et deux saisons sèches.

Le reste étant soumise à deux saisons l’une humide l’autre sèche.

 

Plus au sud l’Afrique est soumise aux vents du sud ouest peu chargé en humidité pour entretenir encore une région désertique qui est le désert du Kalahari.

A l’intérieur de ces grands climats issu de la circulation atmosphérique, l’on a ce que l’on appèle des micros climats liés aux effets du relief et de l’importance des végétations.

Il y aura donc des climats montagneux liés à l’effet de diminution de température au fur et à mesure que l’on monte en altitude ; il y aura des gelés qui seront liés à des effets de changements brusques de températures entre le jour et la nuit ; il y aura des pluies liées à l’effet montagnes qui fait monter les nuages très haut en altitude et donc favorisera la condensation de l’air etc.

Autant de combinaison d’éléments qui explique les divers changements climatiques que l’on observe sur le continent africain et leurs effets sur l’occupation de l’espace comme on le verra plus loin.

 

La combinaison de tous ces effets géologiques et climatologiques jouant en même temps sur l’hydrographie et la végétation ainsi que sur la pédologie  pour constituer les conditions favorables à la vie des animaux et des hommes constitue ce qu l’on appelle en terme savant l’écosystème qui fait objet de conférences interminables en vue de définir les modalités de sa protection d’autant plus qu’il est de plus en plus menacé par les activités humaines.

 

L’ACTION DE L’HOMME

 

L’occupation de l’espace

 

Depuis son apparition l’homme a trouvé son habitat dans ce milieu naturel au même titre que les autres animaux. Il vivait en parfaite symbiose avec le milieu naturel et participait au maintien de son équilibre.

Cependant, son intelligence l’a conduit a développé des moyens technologiques(travail de la pierre et du fer au début et transformations industrielles récemment) qui lui ont permit d’échapper à l’ordre établit naturellement pour vivre dans un tel milieu.

Ce qui a eu  pour conséquence de :

-         vouloir adapter à son mode de vie le milieu naturel dans lequel il était et cela quelque soit sa situation géographique. C’est ce qui va se traduire par ce que l’on appelle la culture d’un peuple.

-         chercher à compléter les ressources à sa portée par des échanges ou des occupations d’autres espaces ; ce qui a entraîné les mouvements migratoires.

En définitive, c’est suite à ces deux événements que l’humanité se trouve confrontée à ce problème de développement durable qui se traduit par une surexploitation des ressources qui rond avec les équilibres du milieu naturel et qui, à terme, fait penser à sa disparition si les mesures à la hauteur des enjeux ne sont pas prises à temps.

 

En Afrique, l’on a découvert plusieurs sites qui montrent que les populations qui vivaient dans ces régions avaient développées des instruments confectionnés à partir du fer et de la pierre qui leurs permettaient de vivre de chasse d’abord et de l’agriculture ensuite.

C’est par leurs distributions géographiques que l’on parvient d’ailleurs à reconstituer les mouvements migratoires à l’intérieures du continent et qui permettent d’affirmer que le berceau des civilisations africaines se situait au niveau du Soudan dans la région nord du Grand Graben Africain.

C’est à partir de là que seraient partis les mouvements de peuplements vers le sud et l’ouest du  continent en emportant avec elles ce qu’ils avaient d’éléments de civilisations.

Ces mouvements ont eu des impacts sur les changements de modes de vie à certains endroits en fonction de ce que les ressources devenaient rares ou en fonction des adaptions qui s’imposaient face aux potentialités offertes par les nouveaux milieux.

 

C’est ainsi que les zones côtières de l’Océan indien et de l’Océan Atlantique ainsi le long des cours d’eau intérieurs restent les plus peuplés à cause des possibilités d’activités liées à la pêche qu’ils pouvaient offrir.

C’est ainsi que les régions montagneuses de la région des grands lacs(Rwanda, l’Est de la République Démocratique du Congo, l’Ouganda, le Burundi)favorables aux activités agricoles à cause de son climat tempéré par l’altitude et de ses sols volcaniques sont également très peuplées.

C’est ainsi que la richesse des sols volcaniques dans le Rift Valley Oriental a sédentarisée les agriculteurs autour du Mont Kilimandjaro et du Mont Méru pendant que les savanes de l’Afrique Orientale riches en pâturage  fixaient les éleveurs nomades massaïs.

 

Le contact des civilisations

 

La population africaine de l’intérieure du continent en général et plus particulièrement de l’Afrique Centrale et Orientale est entrée en contact avec d’autres civilisations par le biais de l’esclavage et de la colonisation.

A la recherche de noirs à vendre comme esclaves vers les Amériques, les occidentaux sont venus jusqu’aux côtes  africaines poussant plus loin à l’intérieur du continent. Du côte de l’Afrique orientale ce sont surtout les Arabes qui se sont attelés à cette tâche.

Ce premier contact a apporté d’autres éléments culturels aux peuples africains qui leurs étaient inconnus jusque là et a certainement contribué à la transformation des modes de vie des populations rencontrées.

Le second mouvement de contact le plus destructeur du milieu naturel parce qu’orienté vers une exploitation effrénée des ressources naturelles a été conduit par la colonisation.

Ce mouvement a contribué d’une façon spectaculaire à rompre les équilibres à tout point de vue.

Le partage de l’Afrique qui à fixé les limites des Etats au profit des colonisateurs n’a pas tenu compte des éléments culturels des peuples colonisées rompant ainsi avec les pratiques liées à leur mode de vie.

 

L’exploitation des ressources n’a pas tenu compte de la nécessaire équilibre du milieu naturel parce qu’aucune mesure dans ce sens n’avait était pensé.

Ceci ne veut pas dire que la colonisation n’a été que destructrice. Elle a certainement apporté beaucoup dans les secteurs de la santé, de l’éducation, de l’aménagement des territoires, du développement industriel, etc

La question qui est posé est de savoir si la façon dont cela a été fait était la meilleure eu égard aux conséquences néfastes que l’on observe aujourd’hui dans les rapports entre les peuples africains eux-mêmes ( conflits liés à cette séparation artificielle des peuples de même cultures) entre les peuples africains avec leurs anciens colonisateurs(sentiments de domination outrancière liée au profit par l’exploitation des ressources dont regorgent le continent en faveur des seuls anciens colonisateurs qui en connaissent les mécanismes et en fixent les règles d’achat et de ventes) entre les grandes puissances eux-mêmes qui essayent de se positionner pour une meilleure exploitation de ces ressources sans tenir compte des aspirations des vrais propriétaires.

C’est en fait cette question qui sou-tend ce qui il est convenu d’appeler  « la géostratégie » qui s’appui sur les théories de commerce équitable et de mondialisation des échanges dans lesquelles les acteurs des pays en voie de développement et d’Afrique en particulier ne se retrouvent pas à la place qui devait être la leur.

De là des tentatives de réparation qui se mettent en place à travers ce que l’on appelle « l’aide public au développement » dont les mécanismes et les enjeux ne sont pas non plus de nature à susciter l’engouement ou les espoirs attendus dans les relations Nord-Sud.

Ce sujet a été développé dans un document  approprié que je vous fait tenir.

 

 

CONCLUSION

 

Eu égard de ce qui vient d’être développé, l’Afrique est un continent qui a beaucoup de ressources non exploitées et qui mérite un regard plus conciliant eu vue de promouvoir son développement socio-économique et de lutte contre la pauvreté chronique dans cette région du monde.

Aussi, dans le cadre de préservation de l’environnement et du développement durable, il faudrait penser à la mise en oeuvre de politiques qui tiennent compte de ces réalités conjoncturelles.

 

C’est pourquoi nous pensons qu’un regard nouveau doit être porté sur les relations nord-sud en ce qui concerne l’Afrique :

-         le regard politique doit être celui qui favorise la mise en place de moyens d’autogestion basée sur la bonne gouvernance, sur la stabilité et la paix ;

-         le regard touristique doit viser la découverte des immenses richesses tant naturelles qu’humaines par l’organisation des circuits intra-régionaux et la création d’infrastructures d’accueil de natures à favoriser ce secteur ;

-         le regard commercial s’attachera à la mise en place d’équipements industriels qui permettront de transformer les matières premières sur place en vue de créer des emplois et d’organiser des circuits de commercialisation destinés à la concrétisation des principes de commerce équitable entre le nord et le sud.

Il sera fondé sur les règles qui régissent le partenariat privé entre différent opérateurs économiques ;

-         le regard de partenariat au développement devra concrétiser le soutien des efforts déployés dans la conception et la mise en œuvre des projets et programmes de développement comme la mise en place d’infrastructures de base dans tous les secteurs de la vie économique à savoir : le développement rural et agricole, la création des infrastructures de communication(routes, voies ferrées, télécommunications, ports et équipements aéroportuaires…),la santé, l’éducation, l’eau, l’énergie, le tourisme, etc ;

Ce partenariat passera par l’aide public au développement et par les financements mis à disposition par les Etats riches et par les organisations financières internationales suivant les mécanismes déjà établis même s’ils méritent quelques réaménagements pour être plus efficaces.

Sa mise en oeuvre sera confiée aux grandes entreprises pour des travaux lourds et complexes et aux ONG pour des infrastructures et équipements légers.

 

Nous pensons par cet exposé, certes, rapide pour traiter des questions aussi importants avoir montré que l’Afrique est loin d’être uniquement un continent de conflits où s’assemblent la misère sous toute sa forme( maladies endémiques et  famines)

Elle possède des ressources naturelles sous exploitées et des richesses socio-culturelles à découvrir ;

Nous pensons avoir mis le doit sur les problèmes qui méritent débats dans des rencontres qui visent à aider l’Afrique à atteindre son développement socio-économiques et endiguer la pauvreté qui mine ce continent ;

Nous pensons enfin que sur base des informations fournies votre association peut avoir un autre regard sur l’Afrique et concevoir aux mieux sa participation dans la recherche de solutions d’un certains nombres de problèmes que rencontre ce continent.

 

 

 

                                                                                                Fait à Lyon France le 06/12/2004

                                                                                                

                                                                                                Télesphore BIZIMUNGU

                                                                                                 Consultant

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